jeudi 4 février 2021

1969, la poésie d'un élève de 12 ans sur Rennes-le-Château !

Le petit village de Rennes-le-Château, dans l'Aude, est bien connu pour son histoire de trésor. Le "curé aux milliards" - comme le titraient les journaux locaux en 1956 - fît bâtir au tout début XXe un domaine comprenant villa bourgeoise et tour-bibliothèque néo-gothique, le tout au milieu de jardins d'agrément. 

En 1969, Christian Chaubet, natif d'Espéraza, est élève du collège de Couiza, petite ville voisine de Rennes-le-Château. C'est l'occasion pour sa classe de monter en bus à Rennes assister à une conférence de Henri Buthion, propriétaire du domaine construit par le curé et père de Geneviève Buthion, élève dans la même classe que le jeune Christian. Devant la petite assemblée, Henri Buthion évoque le prêtre Bérenger Saunière et l'immense trésor qu'il aurait découvert dans les parages (1). On imagine les collégiens éblouis et rêveurs face à cette histoire emplie de mystère, racontée avec verve par le maître des lieux.

Ces élèves de sixième repartent du village avec des images plein la tête, et peu de temps après un concours est lancé dans leur établissement : écrire une poésie au sujet du village et de ses légendes. 

Christian Chaubet, alors âgé de 12 ou 13 ans, passe le week-end à rédiger la sienne. Aujourd'hui, il a bien voulu nous recopier ce texte, que je publie ici avec son aimable autorisation. Il nous précise qu'une strophe a malheureusement été perdue, qu'il n'a pu retrouver malgré ses recherches. Cela n'empêche pas l'ensemble d'être tout à la fois beau et cohérent, et on ne peut que féliciter l'élève de 12 ans qui a remporté le concours ! Voici ce poème inédit.

Collection privée - BONTEMPI Tony

Sur cette carte postale début XXe, la Villa Béthanie et le Domaine de l'abbé Saunière sont encore en construction.
 

 

Ô Rennes, perchée au sommet de ton plateau

Que du matin au soir survolent les oiseaux

 Combien de mystères planent au-dessus de toi

Comme s'ils s'envolaient sur une fine soie.

 

Copie actuelle de la première strophe, par Christian Chaubet

 

Ta tour et ton château qui datent de l'autre ère

Ont fait de toi, ô rennes, un site légendaire

Les estivants, l'été, goûtent la solitude

Et dans ton divin calme oublient leurs inquiétudes.

 

Autrefois, les remparts entourant le château

Refoulèrent souvent les soldats à l'assaut

Maintenant il ne reste que peu de vestiges

Qui remettent à l'esprit de merveilleux prodiges.

 

Merci à Christian Chaubet pour son poème et son témoignage !

N.B. : Reproduction interdite sans autorisation. Un lien de contact est disponible pour toute demande.

(1) Le fascicule Les secrets de l'église de Rennes-le-Château, accompagné d'un DVD et publié par les éditions Pégase, donne une idée de ce qu'a pu être cette conférence de Henri Buthion donnée aux élèves d'un collège à la fin des années 1960.




2 commentaires:

  1. Mais amitiés à celles et ceux qui cherchent "une belle petite histoire sympa" mais rien n'a avancé et n'avancera jamais plus que ça ! Pour y faire une balade, les lieux s'y prêtent mais tout le reste n'est que de la poudre aux yeux. En 1988-89 les quelques américains n'ont fait que de la poudre aux yeux. C'est tout juste si l'un de ces Ricains n'a fait que parader sous la tente pour bousculer la moindre personne qui voulait une boisson pour se désaltérer sainement à la guinguette bien-sûr en les payant.
    Ces américains ont fait une histoire encore plus dingue. Seul un des écrivains - un occitan - dont le pseudo était "Pierre Jarnac", a repris ses propres travaux pour l'analyser afin rebâtir une histoire sérieuse.
    D'ailleurs, une grande partie ses lieux qui pouvaient avoir quelque intérêts a déjà disparue avec une carrière !
    Saunière avait un frère plus jeune à l'évêché ; il est tombé malade à la période de la chasse aux religieux et Saunière n'était pas encore dans les ordres. Ce frère a aidé Saunière à planquer les richesses de l'église avant qu'il ne meurt. Saunière est donc allé à Carcassonne et a pu user de ces richesses en billets mais l'état a changé et les religieux avaient encore l'ancienne monnaie avec un autre archevêque !!! Pire avec l'arriva d'un autre archevêque aux ordres de l'état. Son frère étant lui aussi décédé, Saunière se sentant alors pris, s'est trouvé lui aussi coincé et vite à cours d'argent. Se sentant aussi soufrant, il est alors passé de mort à trépas ! La monnaie étant totalement dévaluée, un nouvel évêque et archevêque en poste ont alors vite compris qu'il n'y avait plus rien ... Vous savez que le curé avait mis sa Vila Béthanie au nom de sa servante ; c'est comme ça qu'elle a pu survivre et la transmise à la famille qui l'a reçue en faisant un petit bistro !

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  2. erreur Lisez "Pire il arriva alors un autre archevêque ..."

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